Introduction
LG a attendu un peu avant de dévoiler son G4, le successeur du G3 et nouveau fer de lance de la marque coréenne. HTC et Samsung avaient, quant à eux, préféré lever le voile sur les One M9 et Galaxy S6 lors du MWC de mars dernier. Il se murmure que LG a réalisé l’annonce plus de deux mois plus tard à cause du Snapdragon 808 qui l’équipe puisque la puce n’était pas disponible au début de l’année. LG a-t-il bien fait de choisir le Snapdragon 808 face au Snapdragon 810 de Qualcomm ? D’autant plus que le G4 est vendu un peu moins de 700 euros, et doit donc constituer un parfait smartphone haut de gamme. Mais LG ne compte pas seulement sur la puissance brute du téléphone puisque ses capacités photo ont été soignées, tout comme l’écran et le design du G4. Découvrons ensemble toutes ces nouveautés.
Le LG G4 était très attendu, pour plusieurs raisons. Depuis des semaines, LG avait réalisé un teasing par l’intermédiaire de ses différentes filiales. On a donc pu découvrir l’écran QHD Quantum Dots ou encore le nouveau capteur de 16 mégapixels de fabrication maison avec un peu d’avance. LG a également intégré le Snapdragon 808, un choix étonnant pour un smartphone haut de gamme puisque ce n’est pas le SoC le plus puissant – sur le papier – de la gamme Qualcomm. Pourtant, la fiche technique reflète un smartphone haut de gamme pur et dur : dalle QHD (2560 x 1440 pixels) de 5,5 pouces, 3 Go de RAM, 32 Go d’espace de stockage, capteur de 16 MP avec une stabilisation optique, autofocus laser, objectif doté d’une ouverture f/1.8, Android 5.1 Lollipop et un prix de vente compris entre 649 et 699 euros.
Fiche technique
Modèle | LG G4 |
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Version Android | Android 5.1 Lollipop |
Taille d'écran | 5,5 pouces |
Technologie d'écran | IPS (Quantum Dots) |
Définition | 1440 x 2560 pixels |
Résolution | 538 ppp |
SoC | Snapdragon 808 |
CPU | 2 coeurs A57 + 4 coeurs A53 |
GPU | Adreno 418 |
Mémoire RAM | 3 Go |
Mémoire interne | 32 Go |
MicroSD | Oui |
Appareil photo | Capteur 16 mégapixels (1/2.6" OIS) + objectif f/1.8 et autofocus laser |
Caméra frontale | 8 mégapixels (f/2.0) |
Wi-Fi et Bluetooth | 802.11a/b/g/n/ac + Bluetooth 4.1 BLE |
NFC | Oui |
Radio FM | Oui |
GPS | A-GPS + Glonass |
GPS | A-GPS + Glonass |
USB | microUSB (4K Slimport) |
Dimensions | 148,9 x 76,1 x 9,8 mm |
Poids | 155 grammes |
Prix | 699 euros (version cuir) |
Design
Avant même la présentation de ce LG G4, on savait à quoi s’attendre puisque le constructeur n’avait aucune raison de modifier en profondeur le design de son flagship alors que l’allure du G3 avait été saluée par la critique l’an passé. LG semble donc s’être plutôt attaqué à le rendre encore plus qualitatif. Son choix s’est donc orienté vers le cuir pour recouvrir la coque, et c’est bien ce modèle que nous avons reçu.Ce cuir, parlons-en. Le G4 n’est pas passé inaperçu avec cet habillage au tannage végétal. Le constructeur ne voulant pas utiliser de métal pour habiller ses mobiles, on trouve ce choix franchement intéressant. Si un cuir noir ne nous aurait certainement fait ni chaud ni froid, celui de couleur marron donne du cachet à l’objet. Certainement regretteront les coutures au centre, mais personnellement, je trouve que le G4 gagne en relief grâce à ça. Là où il ne gagne rien, c’est par contre en stabilité puisque l’usage à plat risque d’être bien compliqué. LG a également gardé les boutons de volume et d’allumage collés à l’appareil photo dorsal, sauf que le format n’est plus tout à fait aussi rond qu’il l’était sur le LG G3. De couleur argentée aux reflets dorés (tous les yeux de la rédaction ne sont pas d’accord sur son coloris exact), il va d’ailleurs très bien avec la coque en cuir. De chaque côté de l’appareil photo, on retrouve le flash LED double ton ainsi que l’autofocus laser introduit l’an passé sur le G3.
La façade du mobile a légèrement évolué puisque LG a décidé d’uniformiser le tout. On ne trouve donc le plus la barre grise au bas du mobile, celle qui abritait le logo de la marque. Cette fois, l’ensemble est de couleur noire. LG a su faire une fois de plus un mobile dont le rapport écran/façade est très bon (72,5 % de l’espace occupé par l’écran), mais moins qu’il ne l’était sur les G2 et G3 (76,1 et 75,3 %). En haut, rien n’a changé non plus puisqu’on a toujours le discret haut-parleur, la caméra frontale, la LED de notification ainsi que différents capteurs.
L’intégration des boutons de volume et d’allumage sur la coque du mobile permet à LG d’épurer les tranches gauche et droite, et on y trouve donc aucun élément. Il faut observer la tranche supérieure pour y voir un microphone et un infrarouge, et la tranche inférieure pour trouver le port micro USB et le port Jack 3,5 mm, qui dépasse d’ailleurs de façon assez vilaine du côté de la coque. LG semble avoir renforcé son contour d’écran, qui prend une teinte métallique cette année, et qui semble aussi plus épais pour éviter certains problèmes vus sur le LG G3, comme la fissure dont ont été victimes certains utilisateurs au niveau du port Jack.
L’écran légèrement courbé du mobile, son dos voûté, et son habillage cuir sont aussi un argument de confort à la prise en main. Malheureusement, le format imposant du terminal nous empêche de profiter d’une utilisation à une main, alors qu’on peut assez facilement effectuer nombre d’actions avec un pouce sur le Samsung Galaxy S6, pour ne citer que lui. Le produit est globalement très qualitatif, mais on craint toutefois que cette coque en cuir ne souffre très vite des affres du temps, et des autres choses qui trainent dans vos poches. Pendant notre période de test où l’appareil a été utilisé « normalement » (mis dans une poche, posé dans le vide-poches de la voiture, etc.),
Écran
L’écran du LG G4 est très bon. Sa luminosité maximale est dans le haut du panier – sans atteindre toutefois les records de certains autres smartphones – avec 470 cd/m2. On aurait apprécié un peu plus, pour permettre une meilleure lisibilité en plein soleil. Dalle IPS oblige, les angles de visions sont bons. Le contraste semble élevé et LG annonce d’ailleurs un taux de 1500:1. Si on la place face à la dalle IPS-NEO du Huawei P8, la dalle IPS du LG G4 avec sa technologie Quantum Dots n’a rien à lui envier.L’écran du G4 supporte, comme le G3, une définition QHD de 2560 x 1440 pixels. Honnêtement, au quotidien, sur une dalle de 5,5 pouces, une définition Full HD suffit largement. Une dalle QHD a pour effet d’augmenter la consommation électrique, mais aussi celle du GPU pour les jeux supportant cette définition. Heureusement, la plupart tournent en fait en Full HD voire HD et son simplement upscalés (affichés) en QHD. La dalle QHD se réserve donc plutôt aux applications de réalité virtuelle – et encore, il faudra attendre la 4K voire la 8K pour ne plus apercevoir la grille de pixels – ou alors à tous ceux qui possèdent un œil de lynx. Du moment que LG maîtrise la consommation de la dalle, le QHD n’est pas un inconvénient, mais reste un argument marketing.
Logiciel
Avec son LG G4, le constructeur coréen propose une nouvelle version de son interface. C’est désormais LG UX 4.0 qui siège en lieu et place de LG UX 3.0. La marque a gardé la même idée de design avec des icônes « flat » et résolument carrées. Sauf que cette année, LG abandonne les couleurs pastels, et c’est sûrement aussi dû au nouvel écran, pour offrir une expérience bien plus vive. Ces icônes sont bien plus flashy et certains ont même changé d’allure, à l’image de l’application Galerie, Agenda ou Appareil Photo. À la rédaction, les avis sont plutôt partagés, mais la majorité apprécie cette interface visuellement. Ayant utilisé un LG G3 pendant de longs mois, ces couleurs vives sont pour moi les bienvenues, redonnant un peu de caractère à une interface qui faisait un peu fade. On vous conseille d’ailleurs de mettre un fond d’écran sombre, qui rend cette interface bien plus séduisante qu’avec son fond d’écran de base.Dans la construction de cette interface, les changements sont également peu nombreux. Ce LG G4 n’est pas l’instigateur d’une évolution marquée, et LG s’est reposé sur ses acquis. On retrouve donc un écran d’accueil où siège le widget météo qui, cette fois, se charge en plus de donner quelques conseils et indications supplémentaires aux utilisateurs. Plus qu’un widget, il s’agit en fait de Smart Notice, dont on peut régler de nombreux paramètres comme la suggestion d’actions, les notifications, les indications d’autonomie, etc. Sur cet écran d’accueil, un nouveau dossier fait également son apparition. Il s’agit de Management, qui permet d’accéder rapidement au menu d’économie d’énergie, à celui des applications, aux données de stockage, à l’utilisation de la batterie, ou à LG Backup.
L’écran de gauche, consacré précédemment aux Smart Tips et à LG Health, s’est complété cette année avec de nouvelles cartes. On y trouve désormais des cartes Agenda, Smart Settings et Quick Remote, ainsi que le lecteur musical. On peut également désactiver les fonctions qui ne nous intéressent pas.
Le menu des notifications est semblable à celui de LG UX 3.0, avec l’accès aux paramètres rapides dessiné par Google et son fameux Material Design. On accède aux paramètres complets depuis cet endroit, et ici aussi les choses n’ont que peu évolué. En trifouillant, on trouve les fonctions qui nous avaient marqués l’an passé, comme Smart Cleaning ou le Knock Code. On en observe d’autres, comme la possibilité d’améliorer la clarté de la voix, supprimer les bruits de fond lors d’un appel ou d’activer la vibration lorsque le correspondant décroche. Le menu d’économie d’énergie comporte aussi une nouvelle option permettant d’ajuster la qualité vidéo dans les jeux afin d’économie de la batterie. Le menu de sécurité permet aussi de verrouiller le contenu des mémos et de la galerie, protection supplémentaire contre les petits curieux.
Un petit mot sur les applications de base du téléphone, comme le répertoire ou la messagerie, qui se sont esthétiquement améliorées. On remplacera tout de même assez vite cette dernière par l’application Messenger de Google, qui est devenue mon incontournable. Pas la peine non plus de préciser que le mobile est installé sous Android 5.1, et que LG semble avoir remédié aux soucis de ralentissements de l’interface aperçus sur le LG G3. Cette fois, c’est fluide, pour notre plus grand plaisir.
Performances
On attendait le LG G4 avec impatience pour pouvoir tester le Snapdragon 808. Pour rappel, le 808 est le petit frère du Snapdragon 810 qu’on trouve dans les LG G Flex 2 et HTC One M9. Ce SoC haut de gamme nous avait particulièrement déçus à cause de mauvaises performances qui pouvaient parfois être inférieures à celles d’un Snapdragon 800/801. Le Snapdragon 808 reprend à peu près la même base, mais diffère sur de nombreux points. Ainsi, d’un processeur octo-core, on passe à un processeur hexa-core avec deux Cortex-A57 cadencés à 1,82 GHz et quatre Cortex-A53 cadencés à 1,44 GHz. On perd donc deux cœurs hautes performances ainsi que 200 précieux MHz. La mémoire vive LPDDR4 est rétrogradée pour passer à de la LPDDR3. Enfin, le GPU n’est plus l’Adreno 420, mais l’Adreno 418. Que donne ce savant mélange en pratique ?Benchmark/Modèle | LG G4 | LG G Flex 2 | Samsung Galaxy S6 | HTC One M9 |
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SoC | Qualcomm Snapdragon 808 | Qualcomm Snapdragon 810 | Smasung Exynos 7420 | Qualcomm Snapdragon 810 |
Définition | QHD (1440p) | Full HD (1080p) | QHD (1440p) | Full HD (1080p) |
AnTuTu | 50 847 | 47 220 | 61 150 | 55 000 |
PCMark | 4 720 | 4 580 | 5 000 | 4 224 |
GFX Bench (T-Rex offscreen / onscreen) | 31,7 / 22,8 FPS | 40 FPS | 47,1 / 19,1 FPS | 49 / 46 FPS |
GFX Bench (Manhattan 1080p offscreen / onscreen) | 14,8 / 9,3 FPS | 18 FPS | 23,3 / 7,6 FPS | 23 / 24 FPS |
3D Mark Ice Storm Unlimited (Total) | 18 619 | 22 035 | 22 265 | 22 148 |
3D Mark Ice Storm Unlimited (Graphic) | 23 182 | 32 112 | 23 630 | 33 892 |
3D Mark Ice Storm Unlimited (Physic) | 11 025 | 10 501 | 18 521 | 10 009 |
Lecture / écriture séquentielle | 244 / 100 Mo/s | 216 / 71 Mo/s | 318 / 143 Mo/s | 236 / 121 Mo/s |
Lecture / écriture aléatoire | 7 100 / 3 500 IOPS | 3 610 / 844 IOPS | 20 023 / 5 146 IOPS | 5 207 / 3 466 IOPS |
Real Racing 3 (Xtra High) | 30 FPS | 27 FPS | 41 FPS | 28 ou 33 FPS |
Dans les jeux, nous avons mesuré les performances sous Real Racing 3 (réglé en mode Xtra High) pendant 15 minutes afin de déceler une éventuelle baisse des performances sur le long terme. On a pu voir que les deux Cortex-A57 réduisaient massivement leur cadence au bout de 4 minutes de jeu pour plonger sous la barre du GigaHertz. Sur le One M9 réglé en mode standard et le G Flex 2, les Cortex-A57 laissaient leur place au Cortex-A53 au bout d’une minute de jeu. Il fallait passer en mode hautes performances dans les réglages développeur pour retrouver les Cortex-A57 tutoyer la barre du GigaHertz. Sur ce point, l’intégration du Snapdragon 810 par HTC (en mode hautes performances) est plus intéressante que celle de LG avec le Snapdragon 808. En revanche, le travail réalisé sur la partie GPU est différent.
Même si l’Adreno 418 est moins puissant – sur le papier – que l’Adreno 420 avec probablement moins d’unités de calcul et une bande passante réduite à cause de la LPDDR3, dans les faits, le GPU s’en sort bien face à son grand frère. Cela s’explique par un comportement largement plus sain de l’Adreno 418. Ses fréquences de fonctionnement ne jouent pas trop au yoyo durant les 15 minutes de test et tutoient les 600 MHz pendant les 4 premières minutes avant de redescendre vers 500 MHz jusqu’à la fin du test. L’Adreno 420, pour sa part, est plutôt du genre à chuter à 300 MHz après plusieurs minutes de test, quel que soit le terminal dans lequel il est installé. Ce qui explique la faible différence en pratique sous Real Racing entre les terminaux en Snapdragon 810 et le LG G4 avec son Snapdragon 808. Mais comme on peut le voir, le LG G4 est plus performant que le HTC One M9 en mode standard et le G Flex 2. Une preuve de plus que le Snapdragon 810 est décevant et que LG a bien fait de choisir le Snapdragon 808.
Au quotidien, le LG G4 est réactif et ne subit pas de ralentissements particuliers.
Par rapport au LG G3, il nous est difficile d’établir une comparaison puisque le protocole de test était différent lors du test l’an dernier. Toutefois, nous avons lancé Epic Citadel sur le G4 et avons obtenu 39,4 FPS. Le G3 atteignait, quant à lui, 39,6 FPS et le Galaxy S6 se permet de grimper à 48,5 FPS. La différence de performance entre le G3 et le G4 est donc quasiment inexistante et c’est sûrement le point noir de ce test. On se retrouve donc dans la même situation que le One M9 face au One M8 : un nouveau smartphone doté d’un nouveau processeur, mais qui se révèle, dans les faits, aussi performant.
Photographie
La partie photo du LG G4 est très intéressante. Le téléphone intègre un capteur principal de 16 mégapixels avec une stabilisation optique et un objectif doté d’une ouverture f/1.8. L’appareil photo reprend le même principe de l’autofocus laser que sur le G3. Dans les faits, la mise au point est rapide, très rapide même. Elle fait mieux que l’iPhone 6 – pourtant réputé dans le domaine – dans des bonnes conditions lumineuses. On apprécie également la présence d’un mode manuel, qui permet d’avoir accès à de nombreux réglages : ISO, balance des blancs, mise au point, vitesse d’obturation et le mode AE-L qui fige les valeurs d’exposition. Le LG G4 supporte également le format RAW avec les DNG, en plus des fichiers JPEG. Avec un capteur de 16 mégapixels, on arrive tout de même à des fichiers JPEG qui peuvent atteindre 10 Mo et des DNG de 20 Mo. Bonne nouvelle : il semble que le LG G4 supporte bel et bien la nouvelle API Camer2 avec le focus manuel, la balance des blancs, les ISO, la vitesse d’obturation et le support du RAW. Pour rappel, certains terminaux supportent ces fonctionnalités uniquement dans l’application de base du constructeur. Avec le G4, il est possible d’utiliser une application tierce comme Manual Camera.En termes de qualité, le LG G4 place la barre très haut. Les photos sont détaillées et les couleurs bien rendues avec une balance des blancs convaincante. Mais l’appareil photo, en mode automatique, à tendance à ne pas suffisamment exposer les photos, ce qui les rend un peu trop sombres. On passera alors volontiers par l’interface manuelle, qui est une réussite au niveau de l’ergonomie par rapport à ce que propose la concurrence. L’objectif qui ouvre à f/1.8 permet de réaliser de jolis macros avec un effet de flou en arrière-plan. La balance des blancs est toutefois parfois capricieuse dans ce mode. Le mode HDR est assez doux (contrairement à un Galaxy S6 par exemple), mais permet tout de même de faire ressortir les détails clairs sur une scène sombre (ou l’inverse) comme les nuages sur notre exemple.
Si vous voulez juger de la qualité des fichiers DNG (RAW), nous avons mis en ligne une archive de 80 Mo contenant quelques exemples. En basse luminosité, il nous semble difficile de faire disparaître le bruit numérique.
Autonomie
L’autonomie du LG G4 est très bonne puisque dans notre test habituel (lecture d’une vidéo YouTube en Wi-Fi pendant une heure avec la luminosité de l’écran à 200 cd/m2), la batterie n’a perdu que 10 % de sa capacité. Un score vraiment très bon puisqu’à titre de comparaison, la batterie du Galaxy S6 a perdu 14 % de sa capacité sur ce même test. Au quotidien, c’est à peu près le même constat, avec une autonomie légèrement supérieure à la journée en utilisation lourde et connectée et qui peut même atteindre 2 jours pour les utilisateurs un peu moins connectés.Dans les jeux (sous Real Racing 3), GameBench nous donne une estimation de 2h30 d’autonomie. C’est identique au One M9 en mode standard et au G Flex 2. Mais les performances du LG G4 sont supérieures, lui conférant alors une meilleure efficacité énergétique. À titre de comparaison, le HTC One M9 en mode haute performances se permet de dépasser le LG G4, mais avec une estimation d’autonomie de 2h. Le Galaxy S6 fait largement mieux avec une estimation d’autonomie de 3h45 et une excellente efficacité énergétique.
Réseaux
Le G4 supporte une seule carte SIM au format micro SIM et le modem Snapdragon X10 présent dans le téléphone est compatible avec la 4G de catégorie 6 (300 / 50 Mbps) malgré un support théorique de la catégorie 9. Pour le Wi-Fi, le G4 supporte les normes 802.11a/b/g/n/ac (2,4 + 5 GHz). Lors des appels, le volume du haut-parleur était fort, plus fort que la moyenne, ce qui est agréable dans les environnement bruyants. Côté GPS, aucun souci n’est à relever, avec un premier fixe en quelques secondes et un fonctionnement sans accroc en conditions réelles.Test co-écrit par Romain Challand et Vincent Sergère
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