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Top 10 : les meilleurs smartphones en photo (mai 2016)

Top 10 : les meilleurs smartphones en photo (mai 2016)


Top 10 : les meilleurs smartphones en photo (mai 2016)

Comme des millions de personnes dans le monde, votre smartphone est sans doute devenu votre appareil photo principal. Voici donc le top 10 des meilleurs modèles en photo testés jusqu'en mai 2016.

La nouvelle année est bien entamée et, iPhone 7 mis à part, la plupart des terminaux haut de gamme du cru 2016 sont sur le marché. Qui dit haut de gamme dit photographie, une fonction désormais au cœur des développements... et des discours marketing et publicitaires des constructeurs.
De Mme Michel faisant des photos de son chat (mort depuis) au photojournaliste professionnel comme David Guttenfelder, ravi d'avoir un appareil discret pour documenter un voyage en Corée du Nord, tout le monde est désormais concerné par les améliorations photo de nos téléphones. La concurrence est rude dans ce domaine et chaque marque rivalise en ingénierie pour s'imposer : double capteur, pixels plus grands, autofocus laser, boutons de déclenchement physiques, etc. Ce qui les unit cependant, c'est le grand-angle.

Focale fixe grand angle


 
Tous les smartphones testés sont équipés d'une focale fixe grand-angle comprise entre 26 mm et 29 mm (en équivalent 35 mm), c’est-à-dire offrant un large champ de vision. Le LG G5 va d’ailleurs même plus loin car il est équipé d’un second capteur capable de capturer la scène en ultra grand-angle !

 
Très adaptée aux scènes de vie et paysages, urbains ou nature, la focale grand-angle est moins à l'aise en portrait, en macro, etc. où on recherche à isoler le(s) sujet(s).
S'il existe bien des compléments optiques pour élargir les compétences photo de votre smartphone, la qualité est généralement très décevante. Quant au zoom optique, qui commence à arriver dans des appareils tels que l'Asus ZenPhone, ils offrent pour l'heure des résultats trop médiocres pour apparaître dans un tel comparatif. Ouf, il reste encore des avantages aux « vrais » appareils photo !

Double caméra : une nouvelle ère ?


Les rumeurs de sorties de l’iPhone 7 affirment qu’il devrait être équipé de deux modules caméra. Dans ce top 10, deux smartphones sont ainsi équipés, le Huawei P9 et le LG G5. Pour le P9, le second appareil photo est similaire au premier à ceci près qu’il ne voit qu’en noir & blanc – offrant ainsi les meilleurs clichés monochromes de la compétition. Outre la prise d’image en nuances de gris, il permet au capteur principal de simuler des effets de flou d’arrière-plan en mesurant la distance aux sujets.

 
Le cas du LG G5 est différent : le module caméra principal offre un grand-angle classique quand le second fait profiter d’un ultra grand-angle vraiment impressionnant. Et dans son cas, les deux capteurs d'images sont de définitions différentes – 16 Mpixels et 8 Mpixels.
S’il est impossible de prédire de quelle manière Apple compte tirer parti de ce genre de dispositif, il nous apparaît évident que les smartphones à double capteurs devraient fleurir cette année, au moins dans le haut de gamme. Car si les développements d’optiques et de capteurs « révolutionnaires » sont des défis autant techniques qu’industriels - donc très coûteux - l'adjonction d'un ou plusieurs (voir le Light L16) modules ne requiert qu'un travail logiciel, bien moins onéreux... mais pas toujours bien réalisé.

Equipement à surveiller


Si vous êtes sérieux dans votre usage de la photographie il vous faudra ajouter, à notre jugement, les spécifications qui vous intéressent. Que ce soit la prise en charge du RAW, la couverture angulaire (focale) du bloc optique ou les performances en basses lumières (ouverture) et en vidéo (4K… ou pas).

La qualité d’image pure stagne

Ce comparatif a été assez « décevant » à réaliser. Les progrès réalisés par les nouveaux modèles ne sont pas phénoménaux et, pour la seconde année consécutive, le OnePlus 2, pourtant challenger s’il en est, conserve sa couronne en termes de qualité d’image pure et seul un appareil récent arrive à se placer parmi les 5 premiers – le Samsung Galaxy S7 – les autres compétiteurs étant des modèles 2015.
Cela ne veut pas dire que les innovations ne sont pas là : plus de modèles savent filmer en 4K, les optiques sont souvent stabilisées, parfois plus lumineuses, les logiciels progressent, de même que les autofocus. D'ailleurs à ce sujet, le Galaxy S7 est un démon !
Mais une fois les clichés affichés à 100% sur notre écran 27 pouces de référence, le résultat est là : les modèles les plus récents ne sont pas ceux d’où sortent les plus belles images.

Les anciens pas toujours has been


Si les références d’une nouvelle année chassent celle de l’année précédente dans les propos marketings et publicitaires, les produits de l’année passée ne sont désormais plus à considérer comme des produits obsolètes.
Et comme ces terminaux sont toujours disponibles soit neufs, soit d’occasion, nous avons donc inclus les quatre meilleurs smartphones de notre comparatif 2015 dans ce top 10 2016, à savoir le OnePlus 2, le Galaxy S6 et le LG G4 pour la famille Android. L’iPhone 6S Plus a sa place en tant que représentant d’iOS et référence pour nombre de photographes – même si ses performances ne sont plus intrinsèquement les meilleures.

Les six nouveaux challengers

Six nouveaux terminaux haut de gamme orientés photo font leur entrée dans le top 10 des meilleurs « photophones ». Il y a l’incontournable Galaxy de l’année en court, la énième itération d’un Xperia et le successeur de l’excellent LG G4. On note le retour de HTC, disparu des écrans radars depuis un quelque temps, de même que l’arrivée de deux marques chinoises, Oppo et Huawei. C’est de dernier qui, de par son partenariat avec Leica, a les prétentions les plus grandes dans le domaine de la photo.

Nouveaux entrants rime aussi avec sorties des anciens. Soulignons ainsi les disparitions de Panasonic, Google/Motorola et Microsoft, dont l’absence marque dans la foulée celle de smartphone sous Windows. On se demande bien ce que l’éditeur logiciel a bien pu faire du précieux héritage de Nokia – technologie de capteur PureView, optique Zeiss novatrice, excellente gestion des couleurs, etc. Un grand gâchis qui mène à un match Android contre iOS.

Ce qui est noté

Ce top 10 ne parle que de la qualité photo, rien que de la qualité photo. Nous avons évalué la qualité d’image pure en plein jour dans différentes situations, celle en basses lumières, et avons inclus un zeste de réactivité générale pour affermir notre jugement. Vu la primeur de certains terminaux – le G5 est arrivé la veille de notre shooting comparatif ! – nous ne pouvons exprimer un sentiment sur l’ensemble des performances du module caméra, notamment la vidéo et les fonctions pro (qualité des fichiers RAW, tenue de la rafale dans le temps, etc.). Il s’agit d’un comparatif de qualité photo et c’est tout.
NOTE : toutes les photos de test sont gratuitement visionnables sur notre album Flickr.

Dernière précision : être équipé du meilleur smartphone de la compétition ne fera jamais de vous un meilleur photographe. Seuls comptent l'œil, le timing et le travail, il nous faut donc écouter la sagesse des anciens : « Photographier, c'est mettre sur la même ligne de mire la tête, l'œil et le cœur. » (Henri-Cartier Bresson).
Voici le top 10 des meilleurs smartphones en photo testés par le labo 01net.com jusqu'au 6 mai 2016.

10. HTC 10


Le HTC 10 n'est pas dernier de ce comparatif pour rien : s'il dispose de tous les raffinements dignes d'un terminal haut de gamme dont la vidéo 4K (de très, très bonne qualité) il ne peut prétendre à une meilleure place. Et non, le fait qu'il soit derrière le Oppo n'est pas une erreur de notre part comme en témoigne l'image ci-dessous.

Profitant d'Android 6, le HTC 10 propose l'enregistrement en RAW et une fluidité d'interface impressionnante. Mais il ne réussit toujours pas à s'imposer comme une vraie alternative aux iPhone et autres Galaxy S, même en basses lumières, domaine dans lequel il promettait de briller avec ses grands pixels de 1,25 micron. Ses clichés, quoique marqués d'une bonne plage dynamique, sont esquintés par une optique visiblement de mauvaise qualité... ou alors les corrections logicielles ne sont pas encore au point. 
Prix constructeur :
749 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du HTC 10

09. Oppo F1 Plus


L'Oppo F1 Plus est l'une des plus belles contrefaçons d'iPhone jamais produite. Et nous disons ça en toute amitié puisque les ingénieurs chinois, qui ont poussé le vice jusqu'à pomper le « look & feel » de l'application photo de l'iPhone. Mais ils ont aussi bien pris le soin de calquer le rendu du bruit numérique et des couleurs. Les clichés sont bons, nets, et homogènes : plutôt que de réinventer la roue ou de se risquer à une recherche hasardeuse, les équipes d'Oppo ont calé tous leurs curseurs sur l'iPhone. Une franche réussite même si l'autofocus, de même que la partie vidéo sont moins performants. De plus la gestion des basses lumières est là aussi moins bonne.
Les fans d'Apple crieront au scandale et préfèreront l'original à la copie, mais les amateurs d'Android apprécieront son prix bien plus modéré et sa plus grande légèreté.
Prix constructeur : 389 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du Oppo F1 Plus

8. Sony Xperia Z5


Seul smartphone à intégrer un bouton dédié au déclenchement photo, le Xperia Z5 est un terminal agréable à utiliser et Sony a fait de bons progrès en matière d'autofocus. Les clichés sont riches en détails - logique avec un capteur de 23 Mpixels - mais sa qualité d'image est loin des ténors, la faute sans doute à ces trop nombreux pixels, justement, mais aussi à un traitement d'image fadasse et une optique pas assez piquée (et guère homogène). Doué en vidéo, il reste un bon smartphone photo en plein jour (oubliez les basses lumières), mais la concurrence est un cran au-dessus. Un bon cran au-dessus !
Prix constructeur 
: 599 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du Sony Xperia Z5

7. Huawei P9


Premier smartphone estampillé Leica, le P9 de Huawei est, comme le G5, un smartphone équipé de deux capteurs au dos de l'appareil. Le second capteur, de la même définition (12 Mpixels) que le capteur principal voit en noir & blanc, ce qui permet au P9 de réaliser de très bons clichés monochromes. Mais en sus, ce capteur peut aussi mesurer la distance aux sujets afin de changer la mise au point a posteriori ou de simuler les grandes ouvertures de diaphragme des reflex.

 
La promesse de l'appareil photo ultime n'est cependant pas tenue puisque les clichés sont moins riches que ceux produits par un OnePlus ou un LG G4/G5 et la vitesse d'autofocus est loin de celle d'un Samsung Galaxy.
Mention spéciale à l'homogénéité de l'image, impeccable, et aux couleurs, plutôt bonnes et bien moins criardes que certaines marques asiatiques. La patte Leica ?
Prix constructeur : 549 € (chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du Huawei P9

6. LG G5


Successeur du très bon G4, le G5 reprend le même bloc optique 28 mm et capteur 16 Mpixels, auquel s'ajoute un second module caméra. Moins bien défini - seulement 8 Mpixels - ce module a comme originalité d'être équipé d'une optique ultra grand-angle qui permet de faire des images très différentes des grand-angles classiques.

 
 
Malheureusement pour lui, le G5 propose pour l'heure des couleurs assez fausses, moins justes que celles du G4 et il n'apporte rien en qualité d'image pure alors qu'il coûte 200 euros de plus. Une mise à jour logiciel pourrait changer la donne mais pour l'heure, il se place après son aïeul. Il est cependant la référence pour tous les amateurs de photo de paysage. Le LG G5 est actuellement en cours de test à la rédaction, vous pouvez d'ores et déjà retrouver nos premières mesures et premières impressions.
Prix constructeur : 699 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du LG G5

5. Apple iPhone 6s Plus


Si nous étions en période électorale nous le surnommerions « la force (trop) tranquille », autant pour le manque d'innovations que pour le relatif manque de relief de ses clichés. Loin d’être largué, l’iPhone 6s Plus profite tout de même toujours d’un excellent autofocus et d'une excellente interprétation des couleurs. Sa réactivité générale et sa simplicité en font un appareil photo toujours très efficace. S'il n'est plus le leader ni en termes de piqué d'image, de rafale, de grand angle, etc. ses performances homogènes et son talent en vidéo en font une arme de choix. Dommage qu'il soit si cher...
Prix constructeur :
de 859 à 1079 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet de l'Apple iPhone 6s Plus

4. LG G4


Voici le roi des basses lumières : dans ce domaine il survole la compétition comme Sébastien Loeb les épreuves du WRC en son temps. Son optique est précise et ses clichés riches en détails – voire un peu trop parfois, la faute à un traitement d’image très agressif. Ses clichés sont très détaillés et, loin de la suraccentuation classique, offrent un rendu plutôt doux.

 
 
Dommage que son autofocus soit un peu en retrait et qu'il ait une tendance à la surexposition – amis experts, corrigez l’expo de 2/3 de diaph. Petit coup de cœur pour son écran à la définition fabuleuse et qui permet de se faire une idée très précise de la zone de mise au point.
Si le G4 est devant le G5, c'est que pour une raison que nous ignorons, le G5 est moins doué dans la juste du rendu des couleurs et ce, dans toutes les situations rencontrées. Le prix canon a aussi joué en faveur du G4 : à qualité d'image équivalente, le G4 est deux fois moins cher.
Prix constructeur 
: 399 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du LG G4

03. Samsung Galaxy S7


Le Galaxy S7 est le smartphone des photographes pressés car il est, et de loin, l'appareil le plus réactif mais aussi le plus rapide à faire l'autofocus. Doué en vidéo et doté d'une focale très grand-angle de 26 mm, il renoue avec le capteur au format 4/3, moins limité dans l'exercice du portrait que le capteur 16/9e de son aïeul.

 
Toutes ses forces liées à sa nouveauté ne doivent pas occulter le fait qu'aussi bon soit-il, il reste inférieur non seulement au champion de la compétition, le OnePlus 2, mais il est aussi en deçà du Galaxy S6, pourtant plus vieux. Le sacrifice de définition et la technologie du capteur, qui lui confère sa rapidité au prix d'une perte de quantité de lumière perçue, y sont sans doute pour quelque chose.
Prix constructeur : 599 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du Galaxy S7

02. Samsung Galaxy S6


Nous l'assumons : le Galaxy S6 (et ses déclinaisons) est, selon nous, supérieur à son remplaçant le Galaxy S7 en ce qui concerne la qualité d'image. Si ce dernier dispose d'un AF encore plus rapide et d'une focale un peu plus grand-angle - 26 mm contre seulement 28 mm pour le Galaxy S6 - le résultat est là : les clichés du S6 sont plus riches et plus détaillés que ceux du S7.

 
 
Son capteur 33% plus riche en pixels y est sans doute pour quelque chose. Si Samsung avait, par le passé, comme premier but de concurrencer l'iPhone, l'élève a désormais dépassé le maître.
Samsung Galaxy S6
Prix constructeur : 599 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du Galaxy S6
Samsung Galaxy S6 Edge
Prix constructeur : 615 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du Galaxy S6 Edge
Samsung Galaxy S6 Edge Plus
Prix constructeur : 799 € (Chercher un meilleur prix) | Lire le test complet du Galaxy S6 Edge Plus

1. OnePlus 2


L'an dernier c'était une surprise, cette année c'est une confirmation : en qualité d'image pure, le OnePlus 2 est le meilleur smartphone de la compétition, point final. Outre son AF plutôt réactif, c'est la qualité des images qui impressionne. Comment un outsider dont le terminal est équipé d'un capteur déjà sur le marché depuis plus d'un an peut-il faire la nique à un géant comme Sony ?

 
 
Impossible de répondre à cette question, mais allez voir et télécharger les images si vous ne nous croyez pas : si sa colorimétrie est un peu froide, le OnePlus 2 offre les clichés les plus piqués et les plus percutants de la compétition. Heureusement pour la compétition, il est assez médiocre en vidéo.
LG G4

LG G4

Introduction

LG a attendu un peu avant de dévoiler son G4, le successeur du G3 et nouveau fer de lance de la marque coréenne. HTC et Samsung avaient, quant à eux, préféré lever le voile sur les One M9 et Galaxy S6 lors du MWC de mars dernier. Il se murmure que LG a réalisé l’annonce plus de deux mois plus tard à cause du Snapdragon 808 qui l’équipe puisque la puce n’était pas disponible au début de l’année. LG a-t-il bien fait de choisir le Snapdragon 808 face au Snapdragon 810 de Qualcomm ? D’autant plus que le G4 est vendu un peu moins de 700 euros, et doit donc constituer un parfait smartphone haut de gamme. Mais LG ne compte pas seulement sur la puissance brute du téléphone puisque ses capacités photo ont été soignées, tout comme l’écran et le design du G4. Découvrons ensemble toutes ces nouveautés.

Le LG G4 était très attendu, pour plusieurs raisons. Depuis des semaines, LG avait réalisé un teasing par l’intermédiaire de ses différentes filiales. On a donc pu découvrir l’écran QHD Quantum Dots ou encore le nouveau capteur de 16 mégapixels de fabrication maison avec un peu d’avance. LG a également intégré le Snapdragon 808, un choix étonnant pour un smartphone haut de gamme puisque ce n’est pas le SoC le plus puissant – sur le papier – de la gamme Qualcomm. Pourtant, la fiche technique reflète un smartphone haut de gamme pur et dur : dalle QHD (2560 x 1440 pixels) de 5,5 pouces, 3 Go de RAM, 32 Go d’espace de stockage, capteur de 16 MP avec une stabilisation optique, autofocus laser, objectif doté d’une ouverture f/1.8, Android 5.1 Lollipop et un prix de vente compris entre 649 et 699 euros.

Fiche technique

ModèleLG G4
Version AndroidAndroid 5.1 Lollipop
Taille d'écran5,5 pouces
Technologie d'écranIPS (Quantum Dots)
Définition1440 x 2560 pixels
Résolution538 ppp
SoCSnapdragon 808
CPU2 coeurs A57 + 4 coeurs A53
GPUAdreno 418
Mémoire RAM3 Go
Mémoire interne32 Go
MicroSDOui
Appareil photo Capteur 16 mégapixels (1/2.6" OIS) + objectif f/1.8 et autofocus laser
Caméra frontale8 mégapixels (f/2.0)
Wi-Fi et Bluetooth802.11a/b/g/n/ac + Bluetooth 4.1 BLE
NFCOui
Radio FMOui
GPSA-GPS + Glonass
GPSA-GPS + Glonass
USBmicroUSB (4K Slimport)
Dimensions148,9 x 76,1 x 9,8 mm
Poids155 grammes
Prix699 euros (version cuir)

Design

Avant même la présentation de ce LG G4, on savait à quoi s’attendre puisque le constructeur n’avait aucune raison de modifier en profondeur le design de son flagship alors que l’allure du G3 avait été saluée par la critique l’an passé. LG semble donc s’être plutôt attaqué à le rendre encore plus qualitatif. Son choix s’est donc orienté vers le cuir pour recouvrir la coque, et c’est bien ce modèle que nous avons reçu.
Ce cuir, parlons-en. Le G4 n’est pas passé inaperçu avec cet habillage au tannage végétal. Le constructeur ne voulant pas utiliser de métal pour habiller ses mobiles, on trouve ce choix franchement intéressant. Si un cuir noir ne nous aurait certainement fait ni chaud ni froid, celui de couleur marron donne du cachet à l’objet. Certainement regretteront les coutures au centre, mais personnellement, je trouve que le G4 gagne en relief grâce à ça. Là où il ne gagne rien, c’est par contre en stabilité puisque l’usage à plat risque d’être bien compliqué. LG a également gardé les boutons de volume et d’allumage collés à l’appareil photo dorsal, sauf que le format n’est plus tout à fait aussi rond qu’il l’était sur le LG G3. De couleur argentée aux reflets dorés (tous les yeux de la rédaction ne sont pas d’accord sur son coloris exact), il va d’ailleurs très bien avec la coque en cuir. De chaque côté de l’appareil photo, on retrouve le flash LED double ton ainsi que l’autofocus laser introduit l’an passé sur le G3.
La façade du mobile a légèrement évolué puisque LG a décidé d’uniformiser le tout. On ne trouve donc le plus la barre grise au bas du mobile, celle qui abritait le logo de la marque. Cette fois, l’ensemble est de couleur noire. LG a su faire une fois de plus un mobile dont le rapport écran/façade est très bon (72,5 % de l’espace occupé par l’écran), mais moins qu’il ne l’était sur les G2 et G3 (76,1 et 75,3 %). En haut, rien n’a changé non plus puisqu’on a toujours le discret haut-parleur, la caméra frontale, la LED de notification ainsi que différents capteurs.
L’intégration des boutons de volume et d’allumage sur la coque du mobile permet à LG d’épurer les tranches gauche et droite, et on y trouve donc aucun élément. Il faut observer la tranche supérieure pour y voir un microphone et un infrarouge, et la tranche inférieure pour trouver le port micro USB et le port Jack 3,5 mm, qui dépasse d’ailleurs de façon assez vilaine du côté de la coque. LG semble avoir renforcé son contour d’écran, qui prend une teinte métallique cette année, et qui semble aussi plus épais pour éviter certains problèmes vus sur le LG G3, comme la fissure dont ont été victimes certains utilisateurs au niveau du port Jack.
L’écran légèrement courbé du mobile, son dos voûté, et son habillage cuir sont aussi un argument de confort à la prise en main. Malheureusement, le format imposant du terminal nous empêche de profiter d’une utilisation à une main, alors qu’on peut assez facilement effectuer nombre d’actions avec un pouce sur le Samsung Galaxy S6, pour ne citer que lui. Le produit est globalement très qualitatif, mais on craint toutefois que cette coque en cuir ne souffre très vite des affres du temps, et des autres choses qui trainent dans vos poches. Pendant notre période de test où l’appareil a été utilisé « normalement » (mis dans une poche, posé dans le vide-poches de la voiture, etc.),

 

 

 

 

 

 

 

Écran

L’écran du LG G4 est très bon. Sa luminosité maximale est dans le haut du panier – sans atteindre toutefois les records de certains autres smartphones – avec 470 cd/m2. On aurait apprécié un peu plus, pour permettre une meilleure lisibilité en plein soleil. Dalle IPS oblige, les angles de visions sont bons. Le contraste semble élevé et LG annonce d’ailleurs un taux de 1500:1. Si on la place face à la dalle IPS-NEO du Huawei P8, la dalle IPS du LG G4 avec sa technologie Quantum Dots n’a rien à lui envier.
L’écran du G4 supporte, comme le G3, une définition QHD de 2560 x 1440 pixels. Honnêtement, au quotidien, sur une dalle de 5,5 pouces, une définition Full HD suffit largement. Une dalle QHD a pour effet d’augmenter la consommation électrique, mais aussi celle du GPU pour les jeux supportant cette définition. Heureusement, la plupart tournent en fait en Full HD voire HD et son simplement upscalés (affichés) en QHD. La dalle QHD se réserve donc plutôt aux applications de réalité virtuelle – et encore, il faudra attendre la 4K voire la 8K pour ne plus apercevoir la grille de pixels – ou alors à tous ceux qui possèdent un œil de lynx. Du moment que LG maîtrise la consommation de la dalle, le QHD n’est pas un inconvénient, mais reste un argument marketing.

Logiciel

Avec son LG G4, le constructeur coréen propose une nouvelle version de son interface. C’est désormais LG UX 4.0 qui siège en lieu et place de LG UX 3.0. La marque a gardé la même idée de design avec des icônes « flat » et résolument carrées. Sauf que cette année, LG abandonne les couleurs pastels, et c’est sûrement aussi dû au nouvel écran, pour offrir une expérience bien plus vive. Ces icônes sont bien plus flashy et certains ont même changé d’allure, à l’image de l’application Galerie, Agenda ou Appareil Photo. À la rédaction, les avis sont plutôt partagés, mais la majorité apprécie cette interface visuellement. Ayant utilisé un LG G3 pendant de longs mois, ces couleurs vives sont pour moi les bienvenues, redonnant un peu de caractère à une interface qui faisait un peu fade. On vous conseille d’ailleurs de mettre un fond d’écran sombre, qui rend cette interface bien plus séduisante qu’avec son fond d’écran de base.
Dans la construction de cette interface, les changements sont également peu nombreux. Ce LG G4 n’est pas l’instigateur d’une évolution marquée, et LG s’est reposé sur ses acquis. On retrouve donc un écran d’accueil où siège le widget météo qui, cette fois, se charge en plus de donner quelques conseils et indications supplémentaires aux utilisateurs. Plus qu’un widget, il s’agit en fait de Smart Notice, dont on peut régler de nombreux paramètres comme la suggestion d’actions, les notifications, les indications d’autonomie, etc. Sur cet écran d’accueil, un nouveau dossier fait également son apparition. Il s’agit de Management, qui permet d’accéder rapidement au menu d’économie d’énergie, à celui des applications, aux données de stockage, à l’utilisation de la batterie, ou à LG Backup.
L’écran de gauche, consacré précédemment aux Smart Tips et à LG Health, s’est complété cette année avec de nouvelles cartes. On y trouve désormais des cartes Agenda, Smart Settings et Quick Remote, ainsi que le lecteur musical. On peut également désactiver les fonctions qui ne nous intéressent pas.
Le menu des notifications est semblable à celui de LG UX 3.0, avec l’accès aux paramètres rapides dessiné par Google et son fameux Material Design. On accède aux paramètres complets depuis cet endroit, et ici aussi les choses n’ont que peu évolué. En trifouillant, on trouve les fonctions qui nous avaient marqués l’an passé, comme Smart Cleaning ou le Knock Code. On en observe d’autres, comme la possibilité d’améliorer la clarté de la voix, supprimer les bruits de fond lors d’un appel ou d’activer la vibration lorsque le correspondant décroche. Le menu d’économie d’énergie comporte aussi une nouvelle option permettant d’ajuster la qualité vidéo dans les jeux afin d’économie de la batterie. Le menu de sécurité permet aussi de verrouiller le contenu des mémos et de la galerie, protection supplémentaire contre les petits curieux.
Un petit mot sur les applications de base du téléphone, comme le répertoire ou la messagerie, qui se sont esthétiquement améliorées. On remplacera tout de même assez vite cette dernière par l’application Messenger de Google, qui est devenue mon incontournable. Pas la peine non plus de préciser que le mobile est installé sous Android 5.1, et que LG semble avoir remédié aux soucis de ralentissements de l’interface aperçus sur le LG G3. Cette fois, c’est fluide, pour notre plus grand plaisir.

Performances

On attendait le LG G4 avec impatience pour pouvoir tester le Snapdragon 808. Pour rappel, le 808 est le petit frère du Snapdragon 810 qu’on trouve dans les LG G Flex 2 et HTC One M9. Ce SoC haut de gamme nous avait particulièrement déçus à cause de mauvaises performances qui pouvaient parfois être inférieures à celles d’un Snapdragon 800/801. Le Snapdragon 808 reprend à peu près la même base, mais diffère sur de nombreux points. Ainsi, d’un processeur octo-core, on passe à un processeur hexa-core avec deux Cortex-A57 cadencés à 1,82 GHz et quatre Cortex-A53 cadencés à 1,44 GHz. On perd donc deux cœurs hautes performances ainsi que 200 précieux MHz. La mémoire vive LPDDR4 est rétrogradée pour passer à de la LPDDR3. Enfin, le GPU n’est plus l’Adreno 420, mais l’Adreno 418. Que donne ce savant mélange en pratique ?
Benchmark/ModèleLG G4LG G Flex 2Samsung Galaxy S6HTC One M9
SoCQualcomm Snapdragon 808Qualcomm Snapdragon 810Smasung Exynos 7420Qualcomm Snapdragon 810
DéfinitionQHD (1440p)Full HD (1080p)QHD (1440p)Full HD (1080p)
AnTuTu50 84747 22061 15055 000
PCMark4 7204 5805 0004 224
GFX Bench
(T-Rex offscreen / onscreen)
31,7 / 22,8 FPS40 FPS47,1 / 19,1 FPS49 / 46 FPS
GFX Bench
(Manhattan 1080p offscreen / onscreen)
14,8 / 9,3 FPS18 FPS23,3 / 7,6 FPS23 / 24 FPS
3D Mark Ice Storm Unlimited (Total)18 61922 03522 26522 148
3D Mark Ice Storm Unlimited (Graphic)23 18232 11223 63033 892
3D Mark Ice Storm Unlimited (Physic)11 02510 50118 52110 009
Lecture / écriture séquentielle244 / 100 Mo/s216 / 71 Mo/s318 / 143 Mo/s236 / 121 Mo/s
Lecture / écriture aléatoire7 100 / 3 500 IOPS3 610 / 844 IOPS20 023 / 5 146 IOPS5 207 / 3 466 IOPS
Real Racing 3 (Xtra High)30 FPS27 FPS41 FPS28 ou 33 FPS
Dans les benchmarks, les résultats sont à peu près similaires à ceux que nous avions obtenus lors de la prise en main du LG G4 en avril dernier. Ils sont toutefois légèrement supérieurs, et on imagine alors que LG a eu le temps d’apporter quelques optimisations à la partie logicielle. En revanche, les performances des 32 Go de mémoire flash sont en baisse, surtout en mode écriture. On a donc la preuve que LG – comme la plupart des constructeurs – utilise aléatoirement des puces de mémoire flash avec des performances tout aussi aléatoires.
Dans les jeux, nous avons mesuré les performances sous Real Racing 3 (réglé en mode Xtra High) pendant 15 minutes afin de déceler une éventuelle baisse des performances sur le long terme. On a pu voir que les deux Cortex-A57 réduisaient massivement leur cadence au bout de 4 minutes de jeu pour plonger sous la barre du GigaHertz. Sur le One M9 réglé en mode standard et le G Flex 2, les Cortex-A57 laissaient leur place au Cortex-A53 au bout d’une minute de jeu. Il fallait passer en mode hautes performances dans les réglages développeur pour retrouver les Cortex-A57 tutoyer la barre du GigaHertz. Sur ce point, l’intégration du Snapdragon 810 par HTC (en mode hautes performances) est plus intéressante que celle de LG avec le Snapdragon 808. En revanche, le travail réalisé sur la partie GPU est différent.
Même si l’Adreno 418 est moins puissant – sur le papier – que l’Adreno 420 avec probablement moins d’unités de calcul et une bande passante réduite à cause de la LPDDR3, dans les faits, le GPU s’en sort bien face à son grand frère. Cela s’explique par un comportement largement plus sain de l’Adreno 418. Ses fréquences de fonctionnement ne jouent pas trop au yoyo durant les 15 minutes de test et tutoient les 600 MHz pendant les 4 premières minutes avant de redescendre vers 500 MHz jusqu’à la fin du test. L’Adreno 420, pour sa part, est plutôt du genre à chuter à 300 MHz après plusieurs minutes de test, quel que soit le terminal dans lequel il est installé. Ce qui explique la faible différence en pratique sous Real Racing entre les terminaux en Snapdragon 810 et le LG G4 avec son Snapdragon 808. Mais comme on peut le voir, le LG G4 est plus performant que le HTC One M9 en mode standard et le G Flex 2. Une preuve de plus que le Snapdragon 810 est décevant et que LG a bien fait de choisir le Snapdragon 808.

LG G4

HTC One M9 (standard)
HTC One M9 HP
HTC One M9 (Adreno 420 hautes performances)

LG G Flex 2 (Adreno 420)
Au quotidien, le LG G4 est réactif et ne subit pas de ralentissements particuliers.
Par rapport au LG G3, il nous est difficile d’établir une comparaison puisque le protocole de test était différent lors du test l’an dernier. Toutefois, nous avons lancé Epic Citadel sur le G4 et avons obtenu 39,4 FPS. Le G3 atteignait, quant à lui, 39,6 FPS et le Galaxy S6 se permet de grimper à 48,5 FPS. La différence de performance entre le G3 et le G4 est donc quasiment inexistante et c’est sûrement le point noir de ce test. On se retrouve donc dans la même situation que le One M9 face au One M8 : un nouveau smartphone doté d’un nouveau processeur, mais qui se révèle, dans les faits, aussi performant.

Photographie

La partie photo du LG G4 est très intéressante. Le téléphone intègre un capteur principal de 16 mégapixels avec une stabilisation optique et un objectif doté d’une ouverture f/1.8. L’appareil photo reprend le même principe de l’autofocus laser que sur le G3. Dans les faits, la mise au point est rapide, très rapide même. Elle fait mieux que l’iPhone 6 – pourtant réputé dans le domaine – dans des bonnes conditions lumineuses. On apprécie également la présence d’un mode manuel, qui permet d’avoir accès à de nombreux réglages : ISO, balance des blancs, mise au point, vitesse d’obturation et le mode AE-L qui fige les valeurs d’exposition. Le LG G4 supporte également le format RAW avec les DNG, en plus des fichiers JPEG. Avec un capteur de 16 mégapixels, on arrive tout de même à des fichiers JPEG qui peuvent atteindre 10 Mo et des DNG de 20 Mo. Bonne nouvelle : il semble que le LG G4 supporte bel et bien la nouvelle API Camer2 avec le focus manuel, la balance des blancs, les ISO, la vitesse d’obturation et le support du RAW. Pour rappel, certains terminaux supportent ces fonctionnalités uniquement dans l’application de base du constructeur. Avec le G4, il est possible d’utiliser une application tierce comme Manual Camera.
En termes de qualité, le LG G4 place la barre très haut. Les photos sont détaillées et les couleurs bien rendues avec une balance des blancs convaincante. Mais l’appareil photo, en mode automatique, à tendance à ne pas suffisamment exposer les photos, ce qui les rend un peu trop sombres. On passera alors volontiers par l’interface manuelle, qui est une réussite au niveau de l’ergonomie par rapport à ce que propose la concurrence. L’objectif qui ouvre à f/1.8 permet de réaliser de jolis macros avec un effet de flou en arrière-plan. La balance des blancs est toutefois parfois capricieuse dans ce mode. Le mode HDR est assez doux (contrairement à un Galaxy S6 par exemple), mais permet tout de même de faire ressortir les détails clairs sur une scène sombre (ou l’inverse) comme les nuages sur notre exemple.
Si vous voulez juger de la qualité des fichiers DNG (RAW), nous avons mis en ligne une archive de 80 Mo contenant quelques exemples. En basse luminosité, il nous semble difficile de faire disparaître le bruit numérique.

HDR activé

HDR désactivé

Autonomie

L’autonomie du LG G4 est très bonne puisque dans notre test habituel (lecture d’une vidéo YouTube en Wi-Fi pendant une heure avec la luminosité de l’écran à 200 cd/m2), la batterie n’a perdu que 10 % de sa capacité. Un score vraiment très bon puisqu’à titre de comparaison, la batterie du Galaxy S6 a perdu 14 % de sa capacité sur ce même test. Au quotidien, c’est à peu près le même constat, avec une autonomie légèrement supérieure à la journée en utilisation lourde et connectée et qui peut même atteindre 2 jours pour les utilisateurs un peu moins connectés.
Dans les jeux (sous Real Racing 3), GameBench nous donne une estimation de 2h30 d’autonomie. C’est identique au One M9 en mode standard et au G Flex 2. Mais les performances du LG G4 sont supérieures, lui conférant alors une meilleure efficacité énergétique. À titre de comparaison, le HTC One M9 en mode haute performances se permet de dépasser le LG G4, mais avec une estimation d’autonomie de 2h. Le Galaxy S6 fait largement mieux avec une estimation d’autonomie de 3h45 et une excellente efficacité énergétique.

Réseaux

Le G4 supporte une seule carte SIM au format micro SIM et le modem Snapdragon X10 présent dans le téléphone est compatible avec la 4G de catégorie 6 (300 / 50 Mbps) malgré un support théorique de la catégorie 9. Pour le Wi-Fi, le G4 supporte les normes 802.11a/b/g/n/ac (2,4 + 5 GHz). Lors des appels, le volume du haut-parleur était fort, plus fort que la moyenne, ce qui est agréable dans les environnement bruyants. Côté GPS, aucun souci n’est à relever, avec un premier fixe en quelques secondes et un fonctionnement sans accroc en conditions réelles.
Test co-écrit par Romain Challand et Vincent Sergère

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